Le ministère des Eaux et Forêts a conduit, ce 22 juillet 2020, une mission dans le cadre du suivi du contentieux lié à la destruction massive de la mangrove dans la commune d’Akanda.
Accompagné des équipes de la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature (DGEPN), et la Direction Générale des Écosystèmes Aquatiques (DGEA), le Ministère des Eaux et Forêts a effectué une inspection liée à la destruction massive de la mangrove dans la commune d’Akanda.
Processus qui a démarré à la suite d’une interpellation effectuée par l’Agence Nationale des Parcs Nationaux qui mettait en garde le Ministère des Eaux et Forêts au sujet de plusieurs mètres carré de mangrove détruits dans le nord de Libreville.
Après une première inspection, la DGEA et le Haut-commissariat à l’environnement et au cadre de vie avaient déjà mis en garde les responsables de cette destruction.
Mais c’est avec grand étonnement que l’équipe s’est rendu compte, au cours de cette seconde inspection, que la situation s’est encore plus dégradée.
Ce sont des images saisissantes que le Ministère des Eaux et Forêts a publié sur ses réseaux sociaux. Présentant une mangrove complètement détruite sur plusieurs mètres carré.
Rappelons que le Gabon est signataire de la Convention d’Abidjan sur la protection des mangroves depuis trente-huit ans or les populations coupent les mangroves non seulement pour fumer du poisson, mais aussi pour construire des maisons sans tenir compte de son rôle dans la conservation du littoral.
Conformément à l’article 74 du code de l’environnement, qui stipule que le Ministère de l’environnement se doit de « prendre des sanctions appropriées contre les opérateurs qui n’auront pas respecté les mesures prescrites ».
Les responsables seront donc convoqués et contraints de respecter scrupuleusement le plan d’urgence qui sera établi pour la restauration de l’écosystème.