La société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), depuis plusieurs semaines brillent par son infidélité en ce qui concerne la distribution en eau potable aux populations de Libreville et ses environs, ne respectant pas le principe de réciprocité de l’engagement vis-à-vis des populations.
C’est une véritable traversé du désert que connaît actuellement la quasi-totalité des populations du Grand Libreville. Dame SEEG, pour des raisons non communiquées, prive, depuis plusieurs semaines, de nombreux foyer en eau sans se soucier du sort de ces derniers. Les habitants de dernière la Pédiatrie en passant par le carrefour Sni, en allant jusqu’à Alenakiri à Owendo ; ceux des quartiers très connus comme Kinguélé, mindoubé, Rio, Bangos et autres, vivent la même réalité : l’absence d’eau.
Face à cette carence, certains, à défaut de parcourir des kilomètres en quête d’eau potable, se contentent d’eau des puits. “Le pire, c’est qu’à la fin du mois une facture énorme va sortir alors qu’on a même pas eu une seule goutte d’eau dans les robinets”, s’est écrié un citoyen avant d’ajouter “ on est obligé de faire avec l’eau salle du puit. Les enfants ont tout le temps l’écoulement de ventre et les problèmes de peau. On est obligé de faire avec”.
Dès lors, peut-on affirmer que Dame SEEG est la plus infidèle des femmes ? Partant du fait que l’engagement entre deux partis étend le respect réciproque des clauses préalablement établies, sachant que les clients payent leurs factures mensuelles, il serait juste de dire que cette femme fait le choix de ne pas honorer ces engagements. Par conséquent, est une femme très infidele.
Il serait temps qu’une solution soit trouvée afin d’éviter une vague de colère des populations énervées et prêtes à envahir les rues en guise de protestation contre les nombreuses infidélités de la femme aux quatre civiles.