Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour association de malfaiteurs le 16 octobre dernier par le parquet national financier français. Une information très peu relayée par les grands médias français pourtant zélé lorsqu’il s’agit des affaires africaines.
Pour la quatrième foi, l’ancien chef d’Etat français Nicolas Sarkozy a été mis en examen. En cause, l’affaire du financement supposé de sa campagne présidentielle de 2007 par la Lybie. Dans ce dossier, Nicolas Sarkozy est déjà poursuivi pour corruption passive, recel de détournement de fonds publics et financement illégal de campagne depuis mars 2018.
Indigné, l’ex président qualifie cette énième mise en examen de « complot » et d’acharnement. Cependant, la justice française semble être en possession d’un faisceau d’indices importants qui font penser que Nicolas Sarkozy aurait reçu des fonds de l’ancien leader libyen Mouammar Al Kadhafi.
Le média français Mediapart a d’ailleurs publié un article qui indiquait que l’équipe de campagne et des proches de Nicolas Sarkozy auraient perçu près de 50 millions d’euros et plusieurs autres versements en liquide. Des informations qui confortent la thèse d’une partie de l’opinion africaine qui soutient que l’attaque française contre la Libye Mouammar Kadhafi par l’armée française n’avait pour but que d’éliminer un témoin gênant.