Lancé en avril dernier par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, le fonds prenant en charge la totalité du ticket modérateur pour les Gabonais Economiquement Faibles est arrivé à termes. Une occasion de faire le bilan de cette opération lancée dans un élan du cœur de la part du Président de la République.
Financé à 100 % sur les deniers personnels du Chef de l’Etat à hauteur de 2,1 milliards de francs CFA, la mise en place de ce fonds d’aide a été annoncé lors d’une adresse à la nation le 27 avril dernier afin d’aider les gabonais économiquement faibles à surmonter la crise sanitaire liée à la Covid-19.
« Lancé par le @PrésidentABO en avril 2020 au plus fort de la crise sanitaire et financé à 100% sur ses deniers personnels, le fonds prenant en charge la totalité du ticket modérateur pour les #GEF est arrivé à échéance. Des centaines de milliers de personnes modestes en ont bénéficié », a déclaré le porte-parole du Président, Jessye Ella Ekogha dans un tweet.
Prévue initialement pour une durée de trois mois, cette mesure avait été prolongée en juillet pour une période équivalente, en raison de la persistance de la crise du Covid-19 et de la crise économique engendrée.
Des centaines de milliers de bénéficiaires, fortement frappés par les mesures restrictives liées à la riposte contre le Covid-19, ont pu recevoir cette aide précieuse du numéro un gabonais.
« Ça a été un véritablement succès car l’initiative était particulièrement adaptée aux circonstances. Mais ces dernières ayant très sensiblement et positivement évolué depuis, il est vrai que cette prise en charge du ticket modérateur ne se justifiait plus », a admis un économiste de la santé.
Même si ce plan d’aide arrive à son terme, Ali Bongo Ondimba ne cesse de témoigner son soutien aux couches les plus vulnérables de la société pour leur permettre de traverser dignement cette période de crise.
Une série de mesures d’assouplissement de l’état d’urgence sanitaire ont, en effet, été édictées en vue de permettre la reprise des différentes activités sociales mais surtout économiques. Des mesures qui permettront à des milliers de gabonais de retrouver leurs sources de revenu quotidien.