Dans sa parution du mercredi 28 octobre, l’hebdomadaire La Lettre du Continent a consacré un article à la famille Bongo, dont les liens se seraient nettement améliorés après quelques remous. Une réconciliation dont l’impact pourrait être plus que pertinent à l’approche de la présidentielle de 2023.
C’est dans un article intitulé « Sylvia et Pascaline Bongo rejouent Les Feux de l’Amour » que La Lettre du Continent a traité des liens entre les membres de la famille présidentielle gabonaise. Des relations, parfois épineuses entre certains membres de la famille qui se sont récemment réchauffées.
En effet, les relations entre la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba, sa belle-sœur Pascaline Bongo Ondimba et Omar Denis Bongo Ondimba vont de mieux en mieux et on parle même d’une “réconciliation”. Un rapprochement qui pourrait clairement avoir un impact sur le plan politique.
Notons, que cette réconciliation a été menée par Betty Bongo Ondimba, demi-sœur cadette de Pascaline et dame de compagnie de la première dame Sylvia Bongo Ondimba.
Pour confirmer ce rapprochement, un proche du Palais du Bord de mer affirme qu’Omar Denis Jr Bongo, fils d’Omar Bongo Ondimba et d’Edith-Lucie Bongo « est aujourd’hui décidé à se rapprocher de son demi-frère, le président Ali Bongo Ondimba ».
Alors que l’opposition annonçait le jeune Denis comme candidat à la présidentielle face à son demi-frère, ce rapprochement vient renverser les idées qui se chantaient dans l’opinion publique.
« Ce qui se passe aujourd’hui au sein de la famille Bongo doit également être analysée dans la perspective de l’élection présidentielle de 2023 (…) L’opposition est trop atone pour pouvoir véritablement espérer sur ses seules forces challenger la majorité. Du coup, beaucoup dans ce camp pariaient sur la division de la famille présidentielle pour contrarier une possible candidature et réélection du président Ali Bongo Ondimba. Parmi les différentes hypothèses sur la table, l’éventuelle candidature d’Omar Denis Jr Bongo figurait en bonne place (…) Mais depuis quelques mois, cette option a pris du plomb dans l’aile. Pire pour ceux qui espéraient qu’elle se réaliserait, le reste de la famille s’est réconciliée. De sorte que la majorité présidentielle abordera l’échéance de 2023 en position de force, unie face à des adversaires qui eux sont extrêmement divisés », a déclaré un universitaire et analyste des questions politiques.