Le feuilleton qui agite en ce moment l’opposition Gabonaise, a quelques similitudes avec celui d’octobre 2018.
Jean Ping Okaka et Alexandre Barro Chambrier, ont-ils réussi à emmener certains membres de l’opposition dans la pénombre ? On est en droit de s’interroger à ce sujet au regard du climat délétère qui prévaut en ce moment au sein de l’opposition Gabonaise.
En effet, octobre 2018, Jean Ping Okaka, avait exhorté ses soutiens à ne pas prendre part aux élections couplées législatives et locale d’octobre 2018, résultat des courses le parti démocratique Gabonais (PDG) et ses alliés se sont retrouvés majoritaire à l’assemblée nationale, un fait qui permet au Président de la République Chef de l’État SEM Ali Bongo Ondimba, de présider sans grande opposition. Ce qui est Tout à fait logique, car c’est l’essence même de la démocratie.
Alexandre Barro Chambrier, a décidément emboîté le pas. Les faits : Suite à un désaccord avec Michel Menga, Alexandre Barro Chambrier avait choisi, en avril 2019, de fonder sa propre formation politique, dénommé le rassemblement pour la modernité (RPM), emmenant avec lui sept députés (qui ne sont plus que six aujourd’hui).
Sauf que cette situation fragile fortement les concernés, car ils ont tous été élus sous la bannière du RHM, présidé par Michel Menga, qui est aujourd’hui bien décidé à remettre de l’ordre dans les rangs de sa formation, les députés restés fidèles à Alexandre Barro Chambrier sont donc sommés de regagner les rangs sous peine d’être exclus dudit parti, et de facto perdre leur mandat de député. Une situation fâcheuse pour ces élus qui sont emmenés à choisir entre leur fidélité à Barro Chambrier et leur mandat de député.
À la suite de Jean Ping Okaka, Alexandre Barro Chambrier vient donc de mettre en grande difficulté certains membres de l’opposition.