Le processus mis en place par l’UA, qui est distincte du dispositif Covax, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de partenaires privés, qui a pour but de mettre en place les mécanismes d’un accès équitable aux vaccins. L’objectif principal de l’OMS est de mettre à disposition des doses de vaccins pour satisfaire environ 20 % de la population des pays participants avant la fin de l’année, le financement desdits vaccins étant assuré pour les 92 pays les plus pauvres ou un peu plus riches du monde.
La semaine dernière, l’OMS a spécifié que ces derniers recevraient les premières doses entre fin janvier et mi-février.
« Si l’initiative Covax est essentielle pour l’Afrique, l’Union africaine craint que les volumes, qui seront disponibles entre février et juin, ne dépassent pas les besoins pour les soignants et ne soient donc pas suffisants pour contenir les chiffres croissants de la pandémie en Afrique », explicite le communiqué.
En outre, le projet d’immuniser 20% de la population n’est pas suffisant pour freiner le virus, ajoute le texte. « Les scientifiques du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont indiqué que nous devons atteindre au moins 60 % de la population pour ralentir significativement la propagation de la maladie ».
Le challenge de l’UA pour trouver des vaccins entretien des discussions avec d’autres fabricants pour avoir plus de vaccins, a indiqué le communique, car « la route est encore longue » pour vaincre le virus, a indiqué M. Ramaphosa.
Au Gabon le Président de la République Chef de l’État SEM Ali Bongo Ondimba a indiqué qu’il mettrait tout en œuvre, pour que le Gabon soit l’un des premiers pays à recevoir le vaccin sur le continent. Ali Bongo Ondimba a fait de la protection de ses concitoyens sa priorité. Il a d’ailleurs à cet effet convoqué un conseil présidentiel pour non-seulement faire le point, mais également pour mettre en place un plan national de vaccination, réalisable, fiable et viable dans les plus brefs délais.