N’ayant pas atteints les objectifs fixés dans l’article 08 du décret fixant les modalités d’évaluation et d’attribution de l’intéressement spécifique servi aux agents des Douanes, des impôts, du trésor et des hydrocarbures, les agents publics qui y sont rattachés ne pourront prétendre en février au versement de la prime de performance budgétaire.
Au regard de cette situation, la Fecorefi pense avoir trouvé, une solution, en mettant en place un calcul pour satisfaire les bébés gâtés de la République.
C’est conscient de ne pas être en phase avec le cadre juridique, les syndicats des régies financières pensent tout de même avoir trouvé le calcul qui sied, pour comme l’a explicité un des leaders de ladite structure syndicale : » Ménager la chèvre et le chou. »
L’idée est de verser non pas 100% mais 50% de la prime de performance du mois de février, les régies financières ayant pas atteints peu ou prou 75% de l’objectif fixé pour la perception de cette prime.
Une solution bancale, qui ne cadre en rien avec les dispositions juridiques en vigueur, loin d’être une façon de vouloir trouver un consensus, c’est plutôt un caprice de plus, de ceux qui se considèrent comme les enfants chéris de la République. En cette période de crise, il y a certains comportements à bannir.