Candidate à la succession de Zacharie Myboto à la tête de l’Union Nationale, Paulette Missambo fait fi de ce qu’il s’y passe actuellement; car aveuglée par son rêve de voir ce parti implanté sur l’ensemble du pays, capable de prendre part à toutes élections organisées et de présenter au moins un candidat sur chaque siège, afin de prétendre impulser une dynamique d’alternance à la tête de l’état.
En effet, après l’échec de l’élection du président de l’Union nationale, au sortir du dernier congrès extraordinaire, les signes d’une probable séparation du parti présidé par Zacharie Myboto ne semblent pas assez importants pour décourager l’ancienne vice-présidente du parti dans son projet de « Renouveau de l’Union nationale ».
Cependant, sûre et certaine qu’il s’agit d’une machination volontaire contre sa candidature à la présidence de l’Union Nationale, et pour mieux manipuler les textes à des fins inavoués, Paulette Missambo, se présente comme une fervente partisane de l’unité et de l’inclusion : «pour ma part et mon équipe avec moi, le parti traverse un grand moment de démocratie interne qui devrait inspirer et dont il faut se féliciter. Nous travaillons tous à ce que le prochain scrutin soit accepté par tous et ses résultats les moins contestables qui soient».
Depuis mars dernier, le Bureau du congrès peine à organiser le renouvellement des instances dirigeantes de l’Union nationale. Dans le but de promouvoir les réformes qu’elle souhaite insuffler une fois à la tête de ce parti qui a su se démarquer des autres partis de l’opposition, et constituer un espoir pour des milliers de Gabonais au lendemain de la contestation des résultats de l’élection présidentielle anticipée de 2009; l’unique adversaire de Paul Marie Gondjout dans cette course à la succession, et son équipe sillonnent les arrondissements de la capitale gabonaise, pour éclaircir les zones d’ombre et apaiser les inquiétudes sur l’éventuel danger d’implosion que courrait l’UN après le prochain congrès et l’élection d’un nouveau président.
«À coup sûr, nous parviendrons à réunir les conditions pour que les frustrations et les déceptions ne soient pas de nature à détruire ce que nous nous échinons à bâtir ensemble depuis 11 ans», a-t-elle assuré, au cours de sa rencontre de terrain dans le premier arrondissement.