Le vendredi 23 avril 2021, Omar Denis Junior Bongo Ondimba, frère benjamin du président Ali Bongo Ondimba, dernier né du clan Bongo, a fait le choix de rentrer sur Brazzaville plutôt que de rendre un dernier hommage à son père, Fidèle Andjoua, patriarche de la famille Ondimba.
Lors de la dernière conférence de presse du gouvernement, afin de faire respecter les mesures d’urgence sanitaire mises en place et ainsi de freiner la propagation du virus corona, les frontières terrestres du Gabon ont été fermées. Cependant, à titre exceptionnel, une autorisation spécial avait été délivrée en début de semaine à Omar Denis Junior Bongo Ondimba, dernier fils d’Omar Bongo Ondimba et petit-frère d’Ali Bongo Ondimba. Cette autorisation ne lui permettait que d’être accompagné de 10 personnes.
Omar Denis Junior Bongo Ondimba s’est présenté au poste frontière accompagné de 59 hommes, qui sont pour la majorité armés, répartis dans 18 véhicules.
Des discussions se sont alors engagées avec les autorités gabonaises pour tenter de faire entendre raison à l’intéressé et, accessoirement, le remettre dans les clous de la légalité.
Les discussions ne portant aucun fruit en sa faveur, Omar Denis Junior Bongo Ondimba a préféré faire demi-tour sur Brazzaville avec sa délégation, plutôt que de la restreindre à 10 personnes comme le lui autorisait son autorisation spéciale.
Cette décision du fils du défunt Président Omar Bongo Ondimba (petit-frère du défunt Fidèle Andjoua), petit-frère du Président en Exercice au Gabon Ali Bongo Ondimba et petit-fils et protégé du Président Congolais Denis Sassou Nguesso; a choqué plus d’un et laisse des doutes planer dans l’esprit des gabonais qui se demandent « pourquoi n’a t-il pas voulu se plier au respect de la loi, se limiter à 10 personnes comme lui autorisait son autorisation spéciale, afin de prendre part aux funérailles de son père ? » C’est une interrogation à laquelle nous n’auront certainement pas de réponse.