Depuis l’avènement d’Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême, le Gabon mène une diplomatie économique très intense. Un activisme qui dessert grandement les intérêts français au Gabon.
Une délégation du Commonwealth a séjourné pendant quelques jours d’ans notre pays, et a pris part aux échanges qui ont été relancés pour la matérialisation rapide du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Piquée au vif, la France via le Quai d’Orsay a instruit ses médias d’Etat de s’attaquer au Gabon et plus particulièrement à ses dirigeants. Sachant qu’il y a des invétérés à l’affût de la moindre occasion, ou opportunité, pour demonter le pouvoir en place; qui mieux que des opposants, comme Paul-Marie Gondjout, Mays Mouissi, Marc Ona Essangui ou Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, pour illustrer ce Gabonbashing sans que la France n’aie à se salir les mains.
De cette stratégie qui consiste à ternir l’image du Gabon, on peut voir, dans la même visée, comment à grande pompe les médias français relaient l’affaire de Brice Laccruche Alihanga pourtant poursuivi pour des faits graves commis au Gabon, a suscité autant d’intérêt. Selon certaines sources, Laccruche aurait assuré lors d’une de ses missions au cours de laquelle il a rencontré les responsables d’Eramet, que grâce à lui la France referait main basse sur les richesses du Gabon. Cependant, les choses ne se sont pas déroulées selon leur plan, qui ne pourra plus être mis à exécution vue que Brice Laccruche est placé en détention depuis Décembre 2019 pour des faits de corruption, de détournements de fonds en bande et de concussion.
« C’est bien connu que l’Afrique, en particulier les anciennes colonies françaises, sont les principaux pourvoyeurs de richesses de la France. C’est ce qui lui vaut d’être considérée comme une des puissances mondiales. Mais quand celle-ci ne cède plus à ses desiderata, au mieux on se sert des médias pour faire pression sur les dirigeants de la colonie, au pire on arme une rébellion pour les renverser. » lâche un enseignant d’histoire de l’Université Omar Bongo Ondimba un brin dégoûté par l’attitude de l’ancien colon.