Le Ministre Patrick MOUGUIAMA DAOUDA qui était l’invité l’émission gouvernementale “Face à vous ” diffusée sur Gabon télévision, Gabon 24 et les réseaux sociaux, s’est exprimé sur des sujets d’actualité propre de son département ministériel; entre autre sur la mise en oeuvre de l’ensemble des reformes issus des conclusions de la Task Force sur l’éducation de septembre 2018, dont le processus de réalisation de nouvelle infrastructures a été bouleversé, depuis plus d’un an, par la pandémie de Covid-19.
Après les États généraux de l’éducation en 2010, d’autres assises, comme le forum adéquation formation emploi et le rapport du cabinet McKinsey ont mis en évidence les dysfonctionnements du système éducatif gabonais. Dès lors, le gouvernement s’attelle à mettLe Professeur Patrick MOUGUIAMA DAOUDA. l’adéquation formation emploi.
Selon le Ministre de l’Éducation Nationale, plus de 200 salles de classe ont été réalisées en 2019, pour résoudre le déficit de structure d’accueil. Plus de 300 salles de classe sont en attentes et seront livrées avant la prochaine rentrée de l’année académique 2021-2022. Des financements extérieurs ont permis d’entreprendre un projet de construction de plus de 500 salles de classe pour une vingtaine d’établissements d’ici 3 ans.
L’augmentation des salles nourrit l’ambitieux projet du Ministre Patrick MOUGUIAMA DAOUDA, qui ambitionne de réduire les effectifs dans les salles de classe. Pour le secondaire, il souhaite que la livraison prochaine des nouvelles classes dans les collèges puisse permettre de réduire les effectifs de 70 élèves à 45 ou 40 par salle. Pour le primaire de 45 à 35 élèves par salle, au cours des années suivantes.
Le gouvernement se réjouit d’avoir pu trouver une solution au problème de déficit de table-banc, pour les élèves qui fréquentent les écoles du Gabon.
On peut espérer la livraison de cinq nouveaux établissements scolaires pour le 5 juin 2021, dans la province de l’estuaire avant l’ouverture de l’année académique suivante. Et un peu plus tard, cinq autres écoles seront livrés dans les régions Nord et Sud du grand Libreville.
Le Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur, du Transfert des Technologies et de la Formation Civique, , Professeur Patrick MOUGUIAMA DAOUDA pense que : <
Concernant l’accès aux bourses d’études, le décret 404 relatifs aux critères d’attribution de la bourse d’étude est toujours en vigueur, malgré la tentative de le faire substituer par le décret 79, dont l’exécution est loin de s’adapter au contexte gabonais. Celui-ci délimite l’accès à la bourse, exclusivement au profit des élèves âgés de 21 ans, ayant réalisé, une moyenne de 12/20. De l’avis du Ministre de l’Éducation Nationale, la mise en application de ce décret est difficile.
Le 29 avril 2021, le Conseils de Ministres avait adopté un nouveau décret qui réglemente l’attribution des bourses d’études. Celui-ci aurait l’avantage de faire plus de place au mérite. Les personnes vivants avec un handicap et les sportifs de haut niveau admis aux programmes sports études, longtemps exclus en seront aussi bénéficiaires. La limite d’âge et la moyenne recommandées sont plus favorables que les prescriptions du décret précédent.
Les candidats issus de l’enseignement général doivent être âgés de 22 ans au plus, au moment de leur admission au baccalauréat. Ils doivent présenter une moyenne minimale de 10/20. Pour ceux provenant de l’enseignement technique et professionnel, la limite d’âge est fixée à 24 ans. Pour les personnes vivants avec un handicap l’âge limite est de 27 ans.
Pour le Professeur Patrick MOUGUIAMA DAOUDA, Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur, du Transfert des Technologies et de la Formation Civique, » L‘élève qui obtient son baccalauréat à 23 ans a cumulé 4 ou 5 années de retard. L’orienter vers l’Université n’est pas à son avantage. La loi d’orientation dispose en ses articles 96, 97, et 98 que les élèves qui ont un âge avancé doivent être orientés vers des établissements de formation professionnelle de cycle court. Les élèves qui ont un âge moyen vers des formations de durée moyenne et ceux dont l’âge est beaucoup plus jeune, vers des formations de longue durée ».