le numéro un gabonais a convoqué une réunion au sommet.
Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a convié à une réunion technique le Premier Ministre, les Ministres de l’intérieur, de la Défense, des Travaux publics, de l’Habitat et des Transports ; en vue de consulter le plan opérationnel visant à restaurer la voie publique et à assainir l’environnement et le cadre de vie des habitants, élaboré par l’équipe gouvernementale.
Au lendemain de l’annonce d’une vaste opération de salubrité à travers le Grand Libreville, le Gouvernement Gabonais annonce une opération coup de poing contre l’occupation « anarchique » des voies publiques par les commerçants et autres opérateurs économiques à Libreville.
Dans un communiqué signé du Ministre de l’Intérieur, Monsieur Lambert-Noël Matha et le Ministre de la Défense Nationale, Monsieur Michaël Moussa Adamo, un délai de 48 heures a été accordé aux concernés « pour libérer les espaces publics anarchiquement occupés ».
Cet ultimatum arrive au moment où certaines grandes artères dans le Grand Libreville sont de plus en plus exploitées pour le commerce informel. Ce qui rétrécit la chaussée avec augmentant les risques d’accident.
L’opération que vont mener les autorités gabonaises dans les prochains jours consistera à restaurer « la voie publique, des accotements et des terres pleins centraux dans le Grand-Libreville (Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum) », précise la communication des membres du gouvernement.
Pour les autorités gabonaises, la route reste un domaine public dont l’occupation privée est interdite. A moins de respecter certaines conditions. D’après des dispositions de la loi n°013/2003 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national, « toute occupation privative du patrimoine routier national est soumise à une autorisation préalable délivrée par les services compétents du ministère chargé des routes (…) et à redevance ». Et depuis l’année 2020, une redevance pour l’occupation privative du patrimoine routier national qui varie de 2500 FCFA à 1 million de FCFA par an, selon le type d’autorisation, a été instituée par l’Etat Gabonais.
Se voulant prévenant comme à son habitude, au terme de ces échanges, le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a instruit le Gouvernement de mettre en application ce plan de restauration du domaine public qui permettra de redorer l’image de nos villes.