Dans une interview accordée ce mardi 29 juin à nos confrères de Gabonreview et Gabon 1ère, le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur a édifié l’opinion sur le sujet qui soulève les interrogations ; à savoir la fermeture de la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE), suspendant ainsi les cours.
La raison pour laquelle intervient la fermeture de cette faculté est aussi hilarante, d’autant plus que cette université a bénéficié d’un apport financier de prêt de 5 milliards de FCFA, pour les travaux de réfection et de réhabilitation.
Suite à la note du Doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE), suspendant les cours faute de tables bancs, l’Université Omar Bongo met en émoi l’opinion publique , quant au programme de réhabilitation qui y a été lancé pour un coût global d’environ 5 milliards de francs CFA. Le Professeur Frédéric Mambenga Ylagou a fait part des efforts fournis par l’Etat pour régulariser la condition des formateurs; tout en précisant la cause de leur problème de vacations impayées sont parfois dus au gonflement des effectifs.
L’Université Omar Bongo est au centre d’une polémique depuis qu’un courrier signé du recteur Pr James a annoncé la suspension des cours à la faculté de droit et des sciences économiques. Ce qui a suscité moult interprétations erronées.
Certains ont essayé de minimiser les colossaux investissements réalisés par la Taskforce sur le règlement de la dette intérieure. Pour préciser les choses et clarifier la situation, le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur a précisé que le gouvernement a injecté quelques 4,8 milliards de francs CFA pour les travaux de réhabilitation de l’université Omar Bongo Ondimba. Ce n’est donc pas une question d’absence de table-bancs dans une faculté qui pourrait justifier une année blanche.
Il a précisé que la tutelle et l’administration de l’université Omar Bongo Ondimba travaille à la résolution rapide de cette question afin que ces étudiants reprennent les cours dans les meilleurs délais.