Loin de la volonté d’informer, le reportage de l’AFP montrant des enfants travaillant dans la décharge publique de Mindoubé semble ne pas toucher la sensibilité du Ministre de la famille et les services du Ministère des Affaires sociales.
Le cas des enfants présents sur le site de la décharge de Mindoubé n’est plus une situation à présenter. Comme une incapacité de l’Etat à « prendre en charge » ces enfants, ce reportage aurait dû, au moins, susciter une réaction des autorités chargées de la protection de l’enfance et une action sur le terrain pour faire la lumière sur la présence d’enfant sur ce site.
Cependant, l’opinion publique assiste au mutisme du Ministère des affaires sociales, et de son Ministre, elle même étant une « maman », alors que le reportage de l’AFP est repris par tous les médias français. Ces derniers comme cela est devenu la coutume ne s’embarrassent pas des règles de déontologie quand il s’agit de salir un pays africains, et le Gabon en l’occurrence.
Le Gabon qui est signataire de plusieurs conventions internationales portant sur la protection des droits de l’enfant, représenté par les autorités compétentes ne devrait pas s’accommoder de ce genre d’accusation. Quel message envoie le Ministre Prisca Koho en gardant le silence sur des accusations aussi graves ?
L’opinion publique aimerait que cette dernière prenne attache avec cette association dont on découvre l’existence dans le reportage afin de tirer au claire cette affaire qui entache fortement les efforts du gouvernement en matière de protection de l’enfance; et, publie un droit de réponse du Gouvernement. Mais aussi, que les services de l’Etat en charge de l’encadrement des médias étrangers au Gabon, prennent leur responsabilité et saisissent qui de droit.