Comme au Parti Démocratique Gabonais, qu’il critique régulièrement en dénonçant des entraves à la démocratie, Jean Rémi Yama vient d’annoncer sa candidature unique à sa propre succession.
La norme aurait voulu qu’il montre l’exemple à la jeunesse de cette centrale syndicale ou sa personne ne semble plus faire l’unanimité en dépit des méthodes dictatoriales qui guident le congrès de ce 23 juillet à Libreville.
Le congrès de la Confédération syndicale Dynamique unitaire (DU) qui s’ouvre ce vendredi à la Chambre de commerce de Libreville ne sera qu’une simple formabilité pour lui qui aurait verrouillé le processus électoral.
Jean Rémy Yama est constamment pointé du doigt de « visser » le fonctionnement de la confédération. « Le dialogue démocratique n’existe pas. Le fonctionnement est très vertical, très soviétique. Tout ce qui vient d’en haut doit s’appliquer en bas », dénonce Gertrude, agent au Trésor public de Libreville.
A dire que les adhérents éprouvent des difficultés à démettre un petit syndicaliste qui verrouille le processus de renouvellement de leur structure, ce n’est pas les ténors du régime au sommet qu’ils peuvent ‘’dégager’’ comme ils le scandent à tort ou à raison.