Invité de l’émission gouvernementale « Face à vous », Monsieur Pacôme Moubelet-Boubeya, Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, s’est exprimé sur les détails sur l’entrée du Gabon au Commonwealth, et les relations avec L’OIF.
En effet, ce fut une occasion de plus pour le patron de la diplomatie Gabonaise d’égrainé l’actualité du département ministériel dont-il à la charge.
De ce fait, Monsieur Pacôme Moubelet-Boubeya, a apporté plusieurs clarifications sur l’adhésion du pays à l’organisation anglo-saxonne du Commonwealth. Balayant par la même occasion les élucubrations mensongères de certains activistes et médias, sur une prétendue rupture avec l’OIF, donc avec le partenaire historique la France.
Cette entrée obéit simplement à l’impérieuse nécessitée de diversifier les partenaires et ancrée davantage le Gabon dans les plus hautes sphères diplomatiques. Élément fondamental pour la relance de notre économie fortement fragilisée par la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie de covid-19.
En effet, Cette adhésion est en phase avec la volonté de l’exécutif Gabonais de dynamiser les perspectives de développement. L’entrée au Commonwealth permettra de faciliter la conclusion d’accords bilatéraux de partenariats entre membres de la même Communauté. Sur le plan bilatéral, ladite adhésion facilitera au Gabon le renforcement des liens avec, notamment, le Royaume-Uni, mais également de jouir de plusieurs opportunités qui s’offrent dans le domaine du développement durable.
Il n’est donc nullement question de revoir notre coopération avec l’OIF, ou de tourner le dos à la France. Avec l’OIF, comme avec la France le Gabon entretien des liens forts et historiques. Et comme le stipule notre constitution, la langue officielle au Gabon c’est « Le Français ».
À la lumière des explications de Pacôme Moubelet-Boubeya, l’adhésion du Gabon au Commonwealth s’inscrit dans le cadre de l’accélération du processus de développement et rien d’autres.