Après la décision unilatérale de l’ONU de suspendre l’ensemble des troupes Gabonaises en RCA et de les retirer du front suite à des accusations de viols et exploitations sexuels présumés; l’ensemble des médias centrafricain s’interrogent sur ma véracité de cette accusation.
Après avoir appris par voie de presse la sommation faite par l’ONU au contingent Gabonais de la Minusca de quitter la RCA avant le 25 septembre, une délégation de hauts responsables a été mandaté à Bangui, le 19 septembre 2021, pour enquêter sur la situation des adolescentes qui auraient été victimes de violences sexuelles de la part de nos compatriotes.
Le media centrafricain « L’Expansion » affirme que l’ONU aurait pris « une décision unilatérale sans en référer ou discuter avec les autorités gabonaises comme convenu dans le mémorandum des pays engagés. »
Nous apprenons de ce confrère que les enquêteurs Gabonais, en quête de vérité se sont rendus dans les « villes d’Alindao et de Mobaye le 21 septembre pour rencontrer les présumées victimes. Mais la cette délégation se serait butée à des fins de non-recevoir de la Minusca, de l’UNICEF et des ONG qui auraient rapporté les faits à travers des enregistrements audio qu’ils détiennent et qu’ils ne veulent pas communiquer comme ce fut le cas pour les russes. »
Et le journal L’Expansion de citer d
Des sources locales d’Alindao et de Mobaye ont été citées pour le journal « l’Expansion » : « toutes les personnes représentant l’administration, rencontrées par la délégation gabonaise, à savoir des ONG, l’administration judiciaire et médicale disent avoir été informées par voie médiatique et déclarent tous, n’avoir pas constaté ni entendu des plaignants au regard des accusations formulées. »
Rappelons au passage que les troupes gabonaises sont en poste en RCA depuis 25 ans. Donc bien avant l’arrivée de la Minusca et jamais une décision d’un retrait intégral des troupes n’avait été pris.
Le confrère s’interroge ainsi sur les véritables raisons de ce qui s’apparente à une véritable machination pour ternir l’image des troupes Gabonaises engagées en RCA. « Que se passe-t-il exactement ?» s’interroge L’Expansion, avant d’ajouter : « S’agit-il d’une énième dénonciation des ONG qui sont régulièrement victimes d’une nouvelle tendance d’escroquerie des parents ou des jeunes filles avides de monnaie, qui réclament des services rendus à des militaires en vue de leur départ du pays, et qui pour justifier les aides matérielles et financières transmettent des éléments erronés ? »
Le média centrafricain demande d’ailleurs : « Où dont ces cinq victimes? » et de conclure : « Pourquoi les contingents mauritaniens et marocains accusés de viols et d’abus sexuels sur mineur, n’ont pas quitté la Minusca? » il y a donc véritablement un deux poids de mesures.
L’ONU doit offrir la possibilité aux enquêteurs gabonais de faire convenablement leur travail et d’établir les responsabilités, s’il y en a, pour sanctionner les fautifs. Dans le cas contraire, aussi bien les autorités centrafricaines, la Minusca et l’ONU doivent publiquement présenter des excuses aux braves soldats gabonais qui, depuis 25 ans veillent au maintien de la paix dans ce pays frères.