Dans un communiqué, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), Dépositaire central unique (DCU) de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), informe que l’Etat Gabonais a honoré la deuxième échéance de son emprunt obligataire, « EOG 6,25% Net 2019-2024 » à hauteur de 39 481 671 875 FCFA.
À la suite du communiqué du 05 octobre dernier signé de la BEAC, portant à l’attention des adhérents, des investisseurs et du public que le Trésor Public Gabonais, émetteur de la valeur « EOG 6,25 0/0 NET 2019 — 2024 », a honoré sa deuxième échéance sur la valeur dudit emprunt.
Son montant s’élève à 39,481 ,671.875, soit 31.585.337.500 FCFA au titre de l’amortissement du principal et de 7.896.334.375 pour le paiement des intérêts.
Le coupon net perçu par obligation a été fixé à 3.125 FCFA, soit 2.500 FCFA pour le principal, et 625 FCFA pour les intérêts, et la date d’ouverture des opérations d’encaissement est fixée au 05 octobre 2021.
L’Etat Gabonais avait émis un emprunt obligataire baptisé « EOG 6,25% Net 2019-2024» en 2019. Les souscriptions se sont déroulées dans le réseau des placeurs composés des sociétés de bourse et banques suivantes : ASCA, BICIG, Afriland First Bank, UBA Cameroon, SCB Cameroun, UGB, Crédit du Congo, du 20 septembre au 02 octobre 2019.
La participation des investisseurs a atteint un montant de 126 341 350 000 FCFA contre 100 000 000 000 FCFA initialement sollicités, soit un taux de souscription de 126,34%.
La sursouscription enregistrée sur cette opération témoignait de la confiance des investisseurs dans la signature de l’Etat et de l’attractivité du taux d’intérêt offert. Il convient aussi de rappeler qu’il y a eu un engouement auprès du public du Cameroun, 60,12% du montant souscrit.
Conformément aux dispositions du document d’information, l’Etat Gabonais avait sollicité et obtenu l’autorisation de surallocation de la COSUMAF à hauteur des parts collectées.
Les retombées de cet emprunt devaient servir à relancer de la croissance économique et favoriser l’amélioration des ratios de la dette à moyen terme. Il s’agissait aussi et surtout d’investir dans les secteurs de la route, éducation, santé, formation professionnelle, agriculture, développement rural.