Monsieur Tanguy Gahouma, Secrétaire Permanent du Conseil National Climat, par ailleurs Président du Groupe Africain des négociateurs à la COP 26, a dénoncé sur les colonnes d’Aljazeera, le non respect de l’engagement climatique des pays développés censé soutenir les efforts des pays en voie de développement en terme de lutte contre les changements climatiques.
Pour Tanguy Gahouma, ces pays doivent prendre leur responsabilité. « Si nous prouvons que quelqu’un est responsable de quelque chose, c’est à lui de payer pour cela », a-t-il fait constater au micro d’Aljazeera.
En effet, en 2009, un accord avait été signé entre les pays développés et ceux en voie de développement relatif à la lutte contre les changements climatiques en Afrique et en Asie. Selon cette résolution, 100 milliards de dollars par an avait été arrêté pour soutenir les efforts des pays envoie de développement au cœur de la lutte pour le maintien de la planète.
Cependant, le soutien financier pour l’adaptation des pays en développement aux changements climatiques ne suit pas. En 2019, à peine 70% des 100 milliards de dollars promis ont été récoltés, et inégalement reparti entre les pays de l’Asie et d’Afrique.
Selon une étude, les pays développés émettent à eux seuls 80% des émissions de gaz à effet de serre (GES) contre 20% seulement pour les autres pays. Ils représentent un total de 20 plus grandes économies du monde.
Dès cette fin du mois, débutera à Glasgow en Ecosse, le Sommet des Nations unies sur le climat. Le Président du Groupe Africain des négociateurs à la COP 26 appelle à la mise en place d’une feuille de route claire pour mieux encadrer le suivi des contributions des pays développés en guise de compensation de leur empreinte carbone.