Lors de l’ouverture de la COP 26, le 1er novembre 2021, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, qui partageait le même panel que le Premier Ministre Britannique, le Président de la République Démocratique du Congo, Felix Tshisekedi et le Président de la Super Puissance, Joe Biden; s’est exprimé à l’occasion de la lutte contre le réchauffement climatique, lors de la plénière. « Un discours (prononcé en anglais) pour des actions concrètes et la tenue des engagements de chaque pays dans la lutte contre les changements climatiques », comme l’a résumé sur Twitter le porte-parole, Jessye Ella Ekogha.
Retrouvez l’intégralité du discours du Président :
En français
« Excellences, Mesdames et Messieurs,
Winston Churchill a dit : « On ne devrait jamais tourner le dos à un danger pour tenter de le fuir. Si vous le faites, vous le multiplierez par deux. Mais si vous l’affrontez rapidement et sans vous dérober, vous le réduirez de moitié. »
50 ans après Stockholm ; 30 ans après Rio ; la COP 26 doit marquer le début d’une nouvelle ère d’intégrité climatique.
Nos efforts actuels sont insuffisants.
Nos NDC montrent que nos émissions continueront à augmenter d’ici 2030.
Alors que le dernier rapport du GIEC nous commande de les réduire d’au moins 40 % sur cette même période.
L’heure est grave, mais rien n’est perdu.
Nous devons tout faire pour combler le gap et atteindre l’objectif de 1,5 degré Celsius.
Le Gabon fait sa part, avec l’adoption d’une loi innovante sur les changements climatiques.
En anglais
Excellencies, Ladies and Gentlemen,
Gabon is the most carbon-positive country on earth, net absorbing more than one hundred million tons of CO2 every year. I plan to keep it that way and will submit a new NDC post-
Glasgow.
I call on countries that are not on track, particularly the 20 nations that represent 80 % of global emissions, to submit new NDCs in line with one point five degrees.
We must establish a Marshall Plan on climate.
We need to rebuild trust, by honouring the pledge of one hundred billion dollars per year.
This symbolic commitment will need be multiplied tenfold beyond 2025, in order to meet the real needs of developing countries.
We must clearly define our common adaptation goal.
Even if we achieve the one point five degree target, climate change will still entail enormous costs.
Within this framework, nature-based solutions are an effective environmental and economic response.
Finally, we must demonstrate strong leadership to all those who are watching us, in particular to future generations.
I call on all negotiators to be flexible and to finalize the ‘Paris Agreement’s rulebook » ;
Under no circumstances should we allow ourselves to relive Madrid’s frustration.
Thank you. »