Depuis plusieurs mois, Les rues de Libreville croulent sous des montagnes d’ordures. Le Ministre de l’Intérieur a été instruit de trouver une solution à ce problème et débarrasser Libreville de cette image peu reluisante. Les déchets ne cessent de s’amonceler dans les rues et les Librevillois ne voient toujours pas de lumière au bout du tunnel.
Depuis le début de l’année la résolution de la crise des déchets dans la capitale, Libreville, est la mission principale de Lambert-Noël Matha, qui a depuis multiplié les descentes médiatisées sur le terrain. Cependant, il ne parvient pas à obtenir le moindre résultat. « La situation est pire qu’avant », se plaint Pauline, une habitante du PK6.
A cela, s’ajoute l’affaire AGLI, à qui le Ministère de l’Intérieur a confié la mission de collecter, aux côtés du prestataire habituel, Clean Africa, les déchets dans la capitale.
En effet, une mission d’inspection menée en juillet dernier a conclu que 98 % des 421 tonnes de déchets collectées le jour de l’inspection l’avaient été par Clean Africa contre 2 % seulement par l’Association Gabonaise de Lutte contre l’Insalubrité.
Des éléments qui, s’ajoutant les uns aux autres, ont finit par faire déborder le vase; à point que la Primature et, surtout, la Présidence sont excédées.
Des bruits de couloirs laissent entendre qu’il se pourrait que Lambert-Noël Matha, l’un des piliers du gouvernement, perde son poste ? Selon différentes sources, il semblerait que la question n’a pas déjà été évoquée.
Toutefois, une solution plus probable, semble se dessiner : le Ministère de l’Intérieur se verrait retirer le porte-feuille de la collecte et de la gestion des déchets, ainsi que de l’assainissement.
Pour plus de crédibilité deux propositions pourraient conforter cette éventualité : premièrement le transférer à un autre ministère tel que l’Environnement, comme c’est le cas dans de nombreux pays, notamment en France; ou créer un ministère spécifique chargé de la collecte, de la gestion des déchets et de l’assainissement.