Site d'information - Bangando
  • Accueil
  • Sport
  • Éducation
  • Politique
  • Santé
  • Économie
  • Société
  • Social
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Site d'information - Bangando
  • Accueil
  • Sport
  • Éducation
  • Politique
  • Santé
  • Économie
  • Société
  • Social
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Site d'information - Bangando
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Déformation de l’information, domaine d’expertise des Reporters sans frontières (RSF)

Déformation de l’information, domaine d’expertise des Reporters sans frontières (RSF)

Redacteur Par Redacteur
3 décembre , 2021
dans Société
0
414
ENVOYER
2.3k
VUES
Partager sur facebookPartager sur whatsapp

Comme à l’accoutumer, ce jeudi 2 décembre, l’association Reporters sans frontières a affirmé, sans prendre le temps de vérifier l’information, ni la source, que « les journalistes critiquant la Cour constitutionnelle pourront faire l’objet de poursuites judiciaires et de peines de prison ». Cocasse pour une association de journalistes qui prétend lutter contre la diffusion de fausses nouvelles.

Reporters sans frontières, qui s’enorgueillit de lutter contre les fake news et caresse même le projet (non sans hubris) de labeliser des médias qu’elle considère comme « fiables » à travers le monde (rien de moins), ferait mieux de commencer par balayer devant sa porte.

En effet, ce jeudi 2 décembre, sur son compte Twitter, l’association a affirmé que « désormais, les journalistes critiquant la Cour constitutionnelle (au Gabon) pourront faire l’objet de poursuites judiciaires et de peines de prison ».

Et RSF, d’ajouter, sur de son fait : « si cette décision n’est pas annulée (sic !), elle constituera une remise en cause inédite de la dépénalisation des délits de presse. »

Manifestement, avant de publier son tweet, RSF a omis de respecter cette règle d’or du journalisme, connu de tout étudiant qui aspire intégrer la profession : la vérification des sources.

Quelques clics sur internet (où le texte est disponible) auraient pourtant suffi pour lui apprendre que le droit gabonais stipule tout à fait autre chose.

« Toute personne physique ou morale ou tout organe ou agent de presse auteur de menaces, d’outrages, de violences et d’attaques de quelque nature que ce soit contre la Cour constitutionnelle ou l’un de ses membres peut être traduit devant le tribunal correctionnel suivant la procédure de flagrant délit », dispose l’article 13a nouveau alinéa 2 de l’ordonnance n°010/PR/2021 modifiant et complétant la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur la Cour constitutionnelle.

Contrairement à ce que soutient RSF, le fait de critiquer les décisions de la Cour constitutionnelle n’est donc pas passible de poursuites judiciaires. La pénalisation ne concerne que les « menaces, d’outrages, de violences et d’attaques. »

RSF va-t-elle retirer son tweet ? S’excuser auprès de la Cour constitutionnelle et de sa présidente pour avoir publié une fausse information constitutif d’un acte de diffamation ? Ou persister dans l’erreur ?

En attendant, chacun peut en convenir : si les journalistes ne sont pas au-dessous des lois, ils ne sont pas non plus au-dessus. N’en déplaise à RSF, le droit (d’informer) n’est pas la licence (d’insulter, de diffamer ou de menacer). Au Gabon, comme partout ailleurs dans le monde

Voir aussi Posts

Centre GabonEgalité : Déja 180 victimes prises en charge
Société

Centre GabonEgalité : Déja 180 victimes prises en charge

24 mars , 2023
Un nouveau corps repêchés par les plongeurs ce 23 mars
Société

Un nouveau corps repêchés par les plongeurs ce 23 mars

24 mars , 2023
« Bon Ramadan aux musulmans du Gabon, d’Afrique et d’ailleurs » (Ali Bongo Ondimba)
Société

« Bon Ramadan aux musulmans du Gabon, d’Afrique et d’ailleurs » (Ali Bongo Ondimba)

23 mars , 2023
Naufrage de l’Esther Miracle : Deux nouveau corps retrouvés dans l’épave du navire
Société

Naufrage de l’Esther Miracle : Deux nouveau corps retrouvés dans l’épave du navire

23 mars , 2023
Prochain Article
Les cadres et militants de l’opposition de retour à la maison PDG, à deux ans de l’élection présidentielle

Les cadres et militants de l’opposition de retour à la maison PDG, à deux ans de l’élection présidentielle

Bitam doté d’un centre de santé moderne, don de Jessye Ella Ekogha

Bitam doté d'un centre de santé moderne, don de Jessye Ella Ekogha

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • Accueil
  • Sport
  • Éducation
  • Politique
  • Santé
  • Économie
  • Société
  • Social

© 2020 BANGANDO Votre site d'informations et actualités

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Sport
  • Éducation
  • Politique
  • Santé
  • Économie
  • Société
  • Social

© 2020 BANGANDO Votre site d'informations et actualités

Bon retour !

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe Oublié ?

Créer un nouveau compte !

Remplissez les formulaires ci-dessous pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Connexion

Récupérez votre mot de passe

Veuillez entrer votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Connexion