Ce mercredi 15 décembre, le Ministère des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres, a ouvert les travaux des assises nationales, qui se se tiendront sur 3 jours.
En effet, les conflits homme-éléphant sont récurrents dans les zones rurales au Gabon, ce qui a conduit à la tenue de ces premières Assises nationales sur la gestion de ce type de conflit. Le conclave de 3 jours a été ouvert ce mercredi 15 decembre à Libreville par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Madame Rose Christiane Ossouka Raponda, en présence du Ministre des Eaux et Forêts, Pr. Lee White, et plusieurs Membres du Gouvernement. L’ensemble des discussions sera mené au sein des locaux du ministère des Eaux et Forêts.
« Les conflits homme-faune et tout particulièrement le conflit homme- éléphant (CHE) constitue une problématique technique, sociale et économique, car ils mettent en mal la sécurité physique et alimentaire ainsi que la paix sociale des populations rurales dans une grande partie du territoire national », a expliqué le ministre Lee White dans son mot introductif.
Avant de rappeler « qu’en 2016, le gouvernement à travers le ministère des Eaux et Forêts a enregistré 11 959 plaintes écrites et de nombreuses autres orales relatives à la destruction des cultures vivrières, consécutive à l’action des éléphants ». Plus de 120 participants, dont les représentants des victimes des conflits (64 personnes), les représentants internationaux (3 personnes), les administrations (29 personnes), les ONG (7 personnes), les parlementaires (10 personnes), les institutions de recherche (10 personnes), les partenaires techniques (6 personnes), le représentant du secteur privé et le représentant des syndicats.
Toutefois, les personnes intéressées pourront y prendre part en ligne,sur la plateforme zoom après s’être inscrit à l’adresse suivante afin de recevoir un code ou lien d’invitation : assisesnationalesche@gmail.com.
Les principaux résultats attendus au terme de ces assises sont : un projet de la stratégie nationale et un plan d’action 2021-2026 contre ces conflits. Mais aussi un budget y relatif et une feuille de route à court terme. Autant dire que ces 3 jours seront capitaux pour les victimes et le gouvernement qui se doit de conjurer le phénomène.