Saisie par Jean Valentin Leyama et Geoffroy Foumboula, dits le Copil citoyen, pour l’annulation de l’arrêté n°559/PM du 25 novembre 2021, la Cour Constitutionnelle a procédé ce 15 décembre à sa suspension, jusqu’à la décision de la Haute Juridiction.
En effet, l’arrêté n°559/PM du 25 novembre 2021, conférait l’entrée en vigueur des nouvelles mesures gouvernementales de prévention, de lutte et de riposte contre la propagation de la Covid-19; dont l’ouverture des commerces. Suite à la décision de la Cour Constitutionnelle de le suspendre, les bars, restaurants et boîtes de nuit seront à nouveau fermés pendant au moins un mois, en attendant la décision sur le fond de la Cour.
l’arrêté n°559/PM du 25 novembre 2021 fixant l’entrée en vigueur des
nouvelles mesures gouvernementales de prévention, de lutte et de
riposte contre la propagation de la COVID-19.
Vous trouverez ci-joint, copies de ladite requête
Le , nom pompeux pour qualifier
Un groupuscule d’opposants, caché sous un grossier pseudo-mouvement dit le « copil citoyen », a fait un recours devant la Cour constitutionnelle contre l’arrêté du gouvernement du 25 novembre 2021.
En attendant la décision de la Cour constitutionnelle, qui doit intervenir dans un délai d’un mois, les mesures qu’il comporte sont suspendues.
« Les recours devant la Cour constitutionnelle sont suspensifs. C’est la stricte application de la procédure », confirme un juriste. « Cela ne présage en rien de la décision sur le fond du Juge constitutionnel ».
Tandis que les familles et les foyers s’organisait pour célébrer les fêtes de Noël et de Nouvel An avec leurs proches, qui auront lieu dans quelques jours, cette suspension intervient annulant l’entrée en vigueur des nouvelles mesures tant attendues par les populations.
Les Gabonais se faisaient une joie de retrouver une vie presque normale à l’occasion des fêtes de fin d’année 2021. Las, ils devront rester confinés chez eux, en petit comité, les règles plus strictes qui prévalaient auparavant et que le gouvernement entendait soulager pour permettre aux Gabonais de faire la fête en famille et avec leurs amis continueront à s’appliquer.