Sur instruction du Premier Ministre, le Ministre de la Justice et trois autres membres du gouvernement ont réfléchi hier sur les mécanismes devant permettre aux huissiers de justice et aux agents des forces de l’ordre d’exécuter les décisions de justice, conformément à la loi.
Cette réunion stratégique du 21 décembre intervient suite à l’incident enregistré à la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG) il y a quelques jours.
En vue de prévenir à l’avenir tout dérapage similaire, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme ainsi que ceux de la Défense nationale ; de l’Économie et de la Relance ; du Commerce, des Petites et moyennes entreprises et de l’industrie aux côtés du Procureur général, du Procureur de la République, ont analysé ladite situation et retenu des pistes de solutions.
La réflexion a également porté sur les mécanismes utiles aux huissiers de justice et aux agents des forces de l’ordre en vue d’exécuter les décisions de justice, conformément à la loi en vigueur en République Gabonaise.
Pour Erlyne Antonela Ndembet Damas, la sécurisation du climat des affaires est déterminante pour la bonne marche de l’économie gabonaise. « Et la recherche des solutions devrait être la priorité ; au-delà des intérêts individuels. Il est primordial que chacun prenne la mesure de la situation », a-t- elle rappelé.
En gros, il a été envisagé d’initier des réformes en vue de renforcer ce corps de métier ainsi que l’instauration de formations conjointes auxquelles devraient prendre part les huissiers de justice et les forces de sécurité et de défense dans le but de s’approprier les procédures qui vont faciliter le bon déroulement des opérations d’exécution des décisions de justice.
A côté de cela, des réunions pérennes devront être organisées entre les différentes parties pour trouver des solutions durables. Elles verront la participation du Patronat et des syndicats de banques.