Lors d’une récente déclaration, furieux après la dernière sortie du Copil citoyen qui a appelé à la ville morte, Rodrigue Maissa Nkoma, leader de la société civile souveraine responsable, a fustigé le comportement défiant envers les institutions de ce mouvement qui se dit également de la société civile.
La décision de l’appel à la ville morte du Copil Citoyen ne semble pas faire l’unanimité dans les rangs de la société civile.
En effet, le leader de souveraine responsable est monté au créneau ce lundi pour contester l’appel à la ville morte et inviter les populations à ne pas céder aux sirènes de la discorde.
“Au regard de la situation sanitaire qui alimente les débats dans notre pays. Pour ceux qui suivent l’actualité depuis pratiquement un mois, ont pu le constater comme moi le bras de fer entre le copil citoyen, groupe se réclamant de la société civile, et le gouvernement de la république dirigé par le Premier Rose Christiane Ossouka Raponda.
Aussi, notre vivre ensemble impulsé par nos pères fondateurs feus Léon MBA et Omar BONGO ONDIMBA et amplifié par le Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA, tend à être mis en mal par certains compatriotes à ternir l’image des institutions de la République, à savoir le parlement qui depuis quelques jours est jeté en pâture.
Ce comportement anti-républicain aurait pour but de détériorer son image, toutes choses que nous ne pouvons plus accepter car dans son article 3 de la loi 47/2010 du 12 janvier 2011 dit clairement qu’aucune section du peuple ou aucun individu ou groupement ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale ni d’entraver le fonctionnement régulier des institutions de la République.
Nous, leaders de la société civile souveraine et responsable, dénonçons avec la plus ferme énergie l’appel à une ville morte lancé récemment par les membres du copil Citoyens, en violation de la constitution du Gabon. Nous appelons nos compatriotes dont nous félicitons l’engagement pour le bien être de tous, aussi, de demeurer vigilant et de ne pas céder aux perfides trompeurs qui ont un agenda caché que nous-nous proposerons de dénoncer dans un avenir très proche.
En outre, tout en souhaitant d’avoir été entendu, nous invitons les plus hautes autorités de ne ménager aucun effort pour ramener la sérénité au sein du peuple gabonais, afin de barrer la route aux profito-situationnistes qui prônent le chaos.
En somme, préserver nos acquis, c’est préserver l’image de nos institutions, c’est aussi préserver la paix, le vivre ensemble et la cohésion nationale qui nous a toujours caractérisé.Nous ne devons pas être en conflit les uns contre les autres, mais plutôt, travailler main dans la main pour le développement de notre pays le Gabon.
Par ailleurs, c’est également l’occasion indiquée pour moi, leader de la société civile d’appeler tout le peuple à être derrière les Panthères du Gabon en compétition au Cameroun voisin.”, a déclaré Rodrigue Maissa Nkoma.