Ayant perdu tout espoir de prendre un jour le pouvoir au Gabon, celui qui revendique être le leader de l’opposition a fait une apparition médiatique qui a provoqué moult réactions de la populations.
En effet, dans une interview diffusée sur France 24 le vendredi 25 février, le président de la CNR, désormais très vieilli, épuisé et avachi, s’est permis l’une de ces fautes politiques dont il en a l’habitude aujourd’hui.
Raison lui est accordée, lorsqu’on relève au sein de son propre camp de nouveaux acteurs très ambitieux qui se sont affranchis de son autorité; et le retour en puissance du Président de la République Ali Bongo Ondimba au meilleur de sa forme, qui enchaîne les séances de travail aussi bien sur le scène internationale que sur la scène nationale.
En direct avec le journaliste Marc Perelman de France 24, ce vendredi 25 février, Jean Ping a été appelé à s’exprimer sur sa stratégie visant à prendre le pouvoir avant la prochaine élection de 2023. Le journaliste français conscient que les carottes étant désormais cuites pour l’opposant a été surpris de l’entendre dire qu’il n’aurait qu’à claquer du doigt pour que les populations le suivent.
Euphémisme ou hérésie? Personne n’a oublié qu’en 2018, il avait déclaré : « Je ne vous retiens plus. » Mais rien ne s’était produit. Aujourd’hui encore, il sort la même rengaine croyant que les gabonais le suivraient comme des moutons de panure.
Contre toute attente, ce qui a l’air de sonner Marc Perelman et les téléspectateurs, il a ouvertement invité les populations à prendre les armes pour lui remettre le pouvoir. « Une grosse faute politique pour un homme qui a un jour été Président la Commission de l’Union Africaine » analyse un enseignant de géopolitique en poste à l’UOB.
Il est désormais clair que plus les années passent, plus Jean Ping a du mal à digérer sa cuisante défaite de 2016 et est prêt à toutes les boucheries pour parvenir à la tête du pays.