Dans le cadre du projet d’aménagement de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval au Gabon, le vendredi 25 février, le Directeur Général de l’Environnement et de la Protection de la Nature (DGEPN), M. Stanislas Stephen Mouba, a présidé l’atelier de présentation du décret portant classement d’une aire protégée (zone de compensation) située à proximité du Parc National des Monts de Cristal, sur instruction du Ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de L’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres, Prof. Lee White.
Avec la participation des représentants des populations parmi lesquels le Président du Conseil Départemental et le Chef de village de Andok Foula, cet atelier s’est déroulé en présence du Consortium d’Investisseurs Meridiam et le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), ainsi que d’autres administrations et partenaires impliquées dans la gestion et la création de cette aire protégée
L’objectif principal de cet atelier était de sécuriser les éléments juridiques permettant la création de cette zone importante pour la préservation de la biodiversité.
Selon le Directeur Général de l’Environnement et de la Protection de la Nature, la création de cette aire protégée vise à ce que l’aménagement de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval n’engendre pas d’impact sur l’environnement, et en particulier aucune perte nette de la biodiversité dans l’espace et dans le temps.
« Conformément à la réglementation gabonaise et aux standard internationaux, cette installation doit pouvoir compenser les impacts sur la biodiversité causé par l’aménagement du projet. Cette compensation est donc réalisée autour de la création d’une aire protégée dans la zone à proximité du projet qui va, pour l’équivalent d’un ha de projet impacté, créer 8 ha de zones protégées à travers un décret qui sera soumis au Gouvernement dans les prochaines semaines. Au total, ce sont 1917 ha de zones qui vont être protégées » a t-il déclaré.
Le projet hydroélectrique de Kinguélé Aval consiste en la construction, le financement, l’exploitation et la maintenance d’une centrale hydroélectrique de 35 MW développée sur la rivière Mbei. Ce projet contribue au Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour lequel le Gouvernement gabonais s’est engagé à fournir à sa population une électricité abordable et propre.