Ce mercredi 6 avril, le Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a inauguré une nouvelle maison d’arrêt au sein de la prison centrale de Libreville réservée exclusivement aux femmes.
Financée à 100 % par l’Etat gabonais et construit en dix mois, la nouvelle maison d’arrêt des femmes (MAF) au sein de la prison centrale de Libreville a été inaugurée ce mercredi par le Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, qui, pour l’occasion était accompagnée du Ministre de Justice, Erlyne Antonella Ndembet épse Damas.
La nouvelle MAF « symbolise, conformément à l’engagement du président Ali Bongo Ondimba, la volonté de notre pays d’offrir des conditions de détention dignes et sécurisées, notamment pour les femmes qui sont particulièrement vulnérables en milieu carcéral », a indiqué sur Facebook le chef du gouvernement qui a rappelé que « sécurité et droits de l’Homme ne s’opposent pas ». Aussi, a-t-elle rappelé que la mission de son gouvernement est de «les rendre compatibles ».
Des médias proches de l’opposition, véhiculent une fausse information, selon laquelle, la construction de ce bâtiment aurait été « imposée par le Commonwealth » dont « les exigences en matière de respect des droits de l’Homme n’auraient pas cessé d’être rappelées aux autorités gabonaises à chaque mission effectuée par les représentants de cette organisation à laquelle le pays souhaite appartenir ».