Le lancement des activités liées à la Procréation médicalement assistée (PMA) au sein du Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori a suscité moulte réaction. Dans un audio, devenu très viral sur les réseau sociaux, un jeune homme affirme que la structure demande ou contraint aux jeunes garçons de 17 ans, de faire un don de spermatozoïde contre de l’argent.
Évidemment, la Direction Générale de ce centre de santé rejette toute la véracité de cette information.
En effet, depuis le début des activités liées à la Procréation médicalement assistée (PMA) en février dernier, aucun don de spermatozoïde n’a été réalisé au Centre hospitalier universitaire mère-enfant Jeanne Ebori (CHUMEFJE), qui dément une supposée demande faite récemment à l’endroit d’un garçon de moins de 17 ans à Libreville.
De plus, depuis le lancement de ce service le 28 février dernier, les activités de PMA semblent ne pas encore susciter l’engouement escompté en dépit des nombreuses demandes enregistrées ces dernières années.
Compris entre 2,8 millions à 3,5 millions de francs CFA, le coût de la fécondation in vitro (FIV) pourrait en être l’origine.
Aussi, un communiqué signé de la Direction Générale du CHUMEFJE daté du 12 avril 2022, près de deux mois après le lancement officiel, la pratique du don de spermatozoïde n’a pas encore été réalisée par cette structure hospitalière.
Une information qui dément par ailleurs la rumeur véhiculée dans un fichier audio relayé depuis quelques jours sur les réseaux sociaux sur une prétendue demande de spermatozoïde faite par l’hôpital à un enfant de moins de 17 ans.
La Direction Générale du CHUMEFJE, soupçonne que c’est «l’œuvre de personnes mal intentionnées», a tenu à préciser que le don de spermatozoïde des couples désireux de procéder à la PMA se fonde sur des critères stricts, dont l’anonymat et surtout l’âge minimum de 18 ans requis pour tout donneur. La structure, qui regrette la circulation de fausses informations sur son compte, invite donc les populations à faire preuve de vigilance. Elle craint que «les perfides trompeurs» ne parviennent à jeter le discrédit sur ses activités de PMA pratiquées actuellement en son sein.