Toute séance tenante, les raisons de la convocation de Pierre-Alain Mounguengui ce jeudi 21 avril, à la Direction Générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire (DGCISM), communément appelé B2 sont dévoilées.
Ce matin,
Le quotidien national, L’Union, mercredi 20 avril rapportait que Mounguengui, fraîchement réélu à sa propre succession pour un troisième mandat à la tête de la Fegafoot ce samedi 16 avril, « devrait être face aux enquêteurs du B2 ce 21 avril 2022 ».
Au lendemain de l’interpellation et de la garde à vue de l’ancien président de la Ligue de football de l’Estuaire, Serge Ahmed Mombo, qui est directement mis en cause dans la vaste affaire de pédophilie qui secoue le monde du football gabonais; cette convocation est une preuve que l’affaire va bon train.
Plusieurs sources proches du dossier ont fait savoir que lors de sa garde à vue, Mombo aurait craqué et fini par révéler plusieurs éléments et communiquer plusieurs preuves matérielles accablantes contre Pierre Alain Mounguengui.
Quelques mois plutôt, ce dernier avait confié à notre confrère d’Africa 24 quété informé de ces actes de pédophilie qu’il avait qualifié de manière inappropriée de « dérives ».
La responsabilité de Pierre-Alain Mounguengui dans ce dossier gravissime s’arrête-t-elle à la non dénonciation de crime et non assistance à personne en danger ? Ou bien va-t-elle beaucoup plus loin ? C’est ce que laisse présager les aveux de Serge Mombo.
Quoi qu’il en soit, les heures de Pierre-Alain Mounguengui à la tête de la Fédération gabonaise de football semble compter.