Les Forces de Police Nationale ont changé leurs méthodes de communication. Face à l’affluence ces derniers jours des messages (vrais ou faux) sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, mentionnant la disparition de personnes.
La Police gabonaise innove en matière de stratégie de communication.
Suite aux multiples diffusions ces derniers jours des messages évoquant la disparition (vraie ou fausse) de personnes, en particulier d’enfants, l’institution policière a diffusé un message atypique sur les réseaux sociaux.
« Facebook n’est pas un commissariat ni un tribunal », celui-ci précise qu’ « en cas de disparition ou d’agression, (il faut) contacte(r) les autorités compétentes afin de prendre des actions adaptées à toutes les situations. »
Ceci est un message adressé aux usagers. Une manière habile de rappeler que les réseaux sociaux ne sont pas les tribunes, prioritaires, à utiliser en cas de disparition (avérée) d’un proche. La procédure implique de se rendre au commissariat et éventuellement se tourner vers la Justice.
Compte tenu des risques de troubles graves à l’ordre public que la multiplication d’annonces de disparition d’enfants est susceptible de provoquer (cf. le précédent de janvier 2020), que la police fasse preuve de réactivité et d’originalité dans sa façon de communiquer est plus qu’à saluer, à applaudir.