Comme chaque année, le 2 mai marque la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
À cet effet, le dernier classement sur la liberté de la presse dans le monde publié le 20 avril dernier par Reporters sans frontières (RSF), le Gabon gagne 4 places, passant ainsi de la 121ème place mondiale à la 117ème sur 180 pays. Une performance quand on connait les a priori de RSF vis-à-vis du Gabon qui lui font porter un regard peu objectif sur le pays.
Le Gabon fait partie des 20 pays d’Afrique (sur 54) où la liberté de la presse est la mieux protégée. Dans la sous-région, en Afrique Centrale, il fait même partie du top 3 (sur une douzaine de pays).
Même s’il est tres largement médiatisé, le classement de RSE n’en est pas moins controversée. L’ONG a notamment tendance à considérer les insultes et autres informations (qui sont légions dans les médias gabonais dans l’ensemble très peu professionnels) comme des « informations » relevant de « la liberté d’expression ».
Une conception très occidentale qui est très loin d’être universellement partagée. Elle ne l’est pas, en particulier, dans les grands pays émergents (la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, etc.) dont le poids et l’influence sur la scène internationale ne cessent de progresser.