Ce 30 avril 2022, une mission a été dépêchée afin de faire un état des lieux de la situation suite à l’incident survenu sur un site de Perenco, au Cap Lopez proche de Port-Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime.
Les équipes venues de Libreville se sont également rendus sur le site afin de constater les dommages subis suite à cet incident consécutif à la rupture d’un bac de stockage d’hydrocarbure, après une réunion de mise au point à la Direction Générale de Perenco.
Occasion faisant le larron, les informations véhiculées sur les réseaux et certains jornaux faisaient état d’une situation alarmante.
Adrien Broch,
À cet effet, le Directeur Général de Perenco, Adrien Broch tente de rassurer les autorités et les populations : « la situation est actuellement sous contrôle, nous avons concentré nos actions sur la mise en sécurité du terminal, la protection de notre personnel, des équipements et éviter tout impact également sur l’environnement. »
Ainsi, il en ressort que cet incident n’aura eu aucune conséquence sur l’environnement. « La fuite du bac de stockage a été entièrement contenu par les bacs de rétention qui sont prévus à cet effet. Et donc ça nous permet de maitriser la situation. » explique Adrien Broche.
Toute chose qui dénote de la solidité de des organes de sécurités mise en Place par Perenco pour prévenir ce type d’évènement. Aussi, il est à noter qu’il était impossible qu’une seule goute d’hydrocarbure ne se déverse en mer car il s’agit d’un incident survenu sur la terre ferme à une très grande distance de la mer et dont le protocole de sécurité en la matière prévoit des dispositions spécifiques pour apporter des réponses immédiates et ainsi éviter des drames.
« Avant notre atterrissage, nous avons pu survoler le site impacté, et nous nous sommes rendu compte qu’aucune goute d’hydrocarbure n’a été déversé à la mer, donc la mer n’est pas du tout touchée contrairement à toutes les déclarations que nous avons eues sur les réseaux sociaux, la population peut être rassurée, la communauté internationale également peut être rassurée tout est sous contrôle, les équipes de Perenco sont à pied d’œuvre sécuriser justement les installations. » assure Edgard Mbina Kombila.
Aussi, le Directeur Général de l’Environnement et de la Protection de la nature a pu « constater que l’ensemble des 300 000 barils concernés sont contenus dans le dispositif de sécurité prévu à cet effet » Stanislas Stephen Mouba explique qu’un « dispositif complémentaire a été mis en place pour éviter tout risque de propagation, et un dispositif marin a été mis en place pour éviter et prévenir tout risque de contamination. »
Même si il est actuellement impossible de déterminer une date de retour à la normale des activités de Perenco, la réponse apportée par l’opérateur au cours de cet incident a permis de manière optimale de minimiser les dégâts. La phase de pompage des hydrocarbures du bac de rétention va laisser place dans quelques jours au nettoyage puis aux réparations avant de pouvoir reprendre la production.