À la suite du tweet d’une internaute, 24 téléconseillers du « 1404 » un centre d’appel dédié au signalement des violences faites aux femmes ont été licenciés.
En effet, dans la nuit du 30 avril au 1er mai aux environs de 2h du matin, cette dernière tentait de signaler un cas de violence domestique.
Si l’on en croit le récit de cet ancien salarié du centre d’appel, la jeune dame n’aurait pas apprécié de ne pas recevoir une réponse adéquate à son signalement et s’est empressée d’aller faire un tweet.
« À peu près 2h qu’un voisin tabasse sa nana… J’ai appelé le 1404, on me dit de les rappeler dans la journée et de dire à la meuf de leur expliquer en détail ce qui se passe. S’il la tue cette nuit, elle va bien tout vous expliquer en détail en journée. »
Alors qu’elle contacte le centre d’appel dédié afin de signaler que sa voisine se fait « brutaliser » par son compagnon, l’opérateur au bout du fil va lui proposer d’aller passer le téléphone à la présumée victime de violence ou de rappeler le lendemain pour « expliquer en détails » la situation dont elle est le témoin.
Le Tweet de cette dame a été partagé près de cinq mille fois; et semble ne pas avoir été apprécié du côté du Ministère des Affaires Sociales qui aurait licencié tout le personnel de ce centre d’appels dont les agents n’étaient couvert par aucun contrat de travail.
Ils ont ainsi décidé de saisir l’Inspection du Travail.
Cette affaire, mets en exergue deux entité qui s’affrontent.
La première, estimant que le licenciement serait causé par l’internaute qui aurait mieux fait de se garder de « rapporter » sa mésaventure sur les réseaux sociaux.
« Les gens vivent sur les réseaux, se tapent quelques Likes, elle peut être fière de sa mission » rapporte un anonyme.
La seconde école estime que ce licenciement peut être qualifié d’abusif sans remettre en cause le manque de compétence de l’opérateur qui ne semble ne pas avoir mesuré la gravité de la situation.
En effet, comment devant un appel au secours, peut-on demander à un usager de « rappeler demain ».
C’est un fait qui est malheureusement récurrent dans la chaîne d’exploitation des services relativement liés au secteur de la santé et/ou des Affaires Sociales,traduisant une incompétence et irresponsabilité de leur recruteurs, en l’occurrence l’état.