La Justice Malienne soupçonne le Ministre français des Affaires Étrangères de complicité de prise illégale d’intérêts et favoritisme. À cet effet, il y a de fortes probabilités qu’il ne fasse plus partie du prochain Gouvernement français.
En effet, le Président Français Emmanuel Macron aurait indiqué à son prédécesseur François Hollande, très prolixe avec les journalistes, que l’actuel Ministre des Affaires Étrangères Jean-Yves Le Drian ne figurera pas dans l’organigramme du nouveau gouvernement français.
Un ancien Président de la République a semé le doute, alors qu’Emmanuel Macron entretient le suspense autour de la nomination de son futur Premier Ministre et de la composition du nouveau Gouvernement.
L’ancien Président, François Hollande, invité lors d’une émission télévisée ce lundi 09 mai, a laissé entendre que Jean-Yves Le Drian était, selon lui, sur le départ
Depuis cinq ans déjà, que Jean-Yves Le Drian occupe le poste de Chef de la Diplomatie française, il se pourrait qu’il « arrête » enfin, a lâché François Hollande. « Il arrête, vous êtes sûr ? », a rétorqué le journaliste qui l’interrogeait. « C’est ce qu’il m’a… Vous avez une information », a poursuivi l’ancien locataire de l’Élysée en référence à Emmanuel Macron avec lequel il s’est entretenu quelques jours plus tôt.
Jean-Yves Le Drian est visé par une plainte déposée par une organisation de la société civile malienne qui accuse le ministre français des Affaires étrangères de « complicité de prise illégale d’intérêts et favoritisme » dans l’attribution du marché de confection des passeports biométriques maliens. Ce départ a-t-il un lien avec le Mali ?
Cependant, l’intéressé a été convoqué par la Justice malienne. Le 20 juin 2022 à 8h00, il devra se présenter au pôle économique et financier du Palais de Justice du Tribunal de Grande Instance de la Commune III du district de Bamako pour être interrogé par le juge d’instruction Mahamoudou Bello Dicko.
Ce processus est bien légal dans le cadre où la justice française a dans le passé convoqué des Autorités africaines en exercice. L’on se souviendra en 2015 lorsque la justice française a émis un mandat d’amener contre le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro; ou encore en décembre 2017 quand la France a convoqué le Ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe.