Selon les résultats des analyses effectuées par le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF), les volailles mortes en grand nombre sur trois sites d’élevage dans le département du Komo-Mondah (Estuaire), en avril dernier, portent des traces du virus H5N1 de la grippe aviaire.
En effet, les scientifiques s’accordent à dire que ce virus H5N1 ne constitue pas un véritable danger pour l’homme. En revanche, sur un plan économique, il peut causer des pertes lourdes pour les éleveurs qui voit disparaitre tout ou partie de leur élevage.
Au-delà du « fort enjeu économique », face à cette situation qui peut avoir malgré tout « une incidence sur la santé publique », les ministres chargés de l’Élevage et de la Santé ont, en vertu du principe de précaution, annoncé lundi 16 mai une enquête épidémiologique afin de déterminer l’origine du retour du virus H5N1 au Gabon. Celle-ci portera sur tous les élevages de la province de l’Estuaire.
Dans le cadre des mesures prises à titre conservatoire, le Gouvernement annonce l’interdiction jusqu’à nouvel ordre de la circulation des volailles vivantes dans le Grand Libreville. Pour empêcher tout autre risque de contamination, l’interdiction de l’importation des volailles en provenance des pays voisins a également été décrétée, de même que la fermeture de tous les points de vente des volailles vivantes dans les marchés.