L’articule intitulé « Les mystérieuses affaires immobilières de Brice Laccruche Alihanga » publié le mercredi 18 mai par Jeune Afrique revient sur la série une série de papiers parus il y a quelques jours dans la presse française dont l’objectif semble être d’obtenir, sous couvert d’évacuation sanitaire, l’extradition de l’ex-directeur de cabinet de la Présidence, ce qui lui permettrait d’échapper à un nouveau procès, pour corruption et détournement de fonds cette fois-ci, pour lequel il risque jusqu’à trente ans de prison. Pour le Synamag, principale association de magistrats professionnels au Gabon, ce serait un « déni de Justice ».
Extrait de l’intervention.
« Ce serait un déni de justice (…) Le Gabon est un État souverain qui dispose d’un système judiciaire indépendant. Les crimes et délits commis au Gabon par des Gabonais doivent être jugés au Gabon, et nulle part ailleurs. Nous ne sommes plus au bon vieux temps des colonies », précise un membre du Syndicat national des magistrats (Synamag). Partant, le fait que « BLA », qui s’est présenté publiquement des années durant comme un Gabonais, devienne subitement uniquement français selon ses avocats n’a, en l’espèce, aucune chance d’aboutir.