À l’issue du Conseil d’Administration au siège de la CPG ce vendredi 20 mai, Alain Bâ Oumar a présenté sa démission.
Suite à la crise qui secoue l’organisation patronale depuis plusieurs mois, le bureau de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) dirigé par Alain Bâ Oumar a été contraint de démissionner. Cette crise a été provoquée par la gestion « scabreuse », selon ses détracteurs, de l’organisation chargée de défendre les intérêts des patrons d’entreprises.
Bâ Oumar pourrait assurer l’intérim pendant un mois, avant des nouvelles élections prévues en juin prochain.
À la prochaine échéance, le nouveau président devra être rassembleur et devrait avoir un regard neuf.
Avec la nécessité de préparer l’après-pétrole et la transition écologique, de poursuivre la montée en puissance du numérique, etc., l’économie gabonaise est en pleine mutation. Sans oublier, bien sûr, l’égalité homme-femme et ses implications, notamment en matière de formation professionnelle.
A ce propos, nommer une femme à la tête de la CPG pourrait peut-être le meilleur service à rendre à une organisation très masculine et dont l’image à besoin d’être modernisée.