Ce mercredi, l’Union Sportive de Bitam affrontera l’AS Dikaki, première au classement. Après des débuts tonitruants, victoire 4 à 0 face à l’Akanda FC, l’USB a fait match nul dimanche sur le terrain de l’AO CMS (0-0).
Bien qu’étant premier sur le terrain, une position bien occupée par l’USB, et de loin, la première place du podium : la présence sur les réseaux sociaux. Un aspect dont il faut tenir compte, surtout dans le domaine sportif, en général, et du football en particulier.
L’US Bitam se fait positivement remarquer depuis le début du championnat de N1 samedi dernier.
D’abord par ses prestations; en remportant son premier match 4 à 0 face à l’Akanda FC. Mais aussi par sa présence sur les réseaux sociaux. Un élément tout sauf secondaire.
Le sport est un spectacle. Et comme tout spectacle, celui-ci doit être médiatisé. Via les médias traditionnels (TV…) mais aussi, et de plus en plus, à travers les réseaux sociaux.
Sur cet aspect, l’US Bitam occupe une position de maître.
Ses matches sont retransmis via Facebook live et son compte Twitter (@USBOssou),
Créés il y a une quinzaine de jours à peine, la page Facebook et le compte Twitter (@USBOssou) qui permettent la retransmission de ses matchs en direct, sont remarquablement bien gérés. La ligne éditoriale est attractive, les tweets sont bien rédigés et les photos sont de grande qualité. Last but not least, le compte est régulièrement alimenté.
« C’est important car cela permet de renforcer l’intérêt pour le championnat. Ca fait partie du spectacle », explique cet expert en évènementiel et marketing sportif. « Il faudrait que les autres équipes s’y mettent. Or, aujourd’hui, à de rares exceptions, ce n’est pas le cas. C’est très dommage », déplore-t-il. « Cela permettrait de renforcer significativement l’attrait pour le championnat, d’inciter les gens à venir en famille dans les stades ».
De fait, toutes les grandes équipes dans les grands championnat ont fait de leur présence sur les réseaux sociaux un axe fort de leur stratégie de communication.
« Il faut être présent là où les supporters sont présents », souligne notre expert.
Cependant, à ce jour, sur les 13 équipes qui composent le championnat de National 1 au Gabon, seulement 3 ont un compte Twitter.
Ainsi, les autres équipes sont invitées à emboîter le pas des autres équipes.