Figurant parmi les trois pays d’Afrique subsaharienne les plus exemplaires en matière des Droits des Femmes, le Gabon a été élu ce mardi 8 juin membre du Conseil exécutif de l’ONU-Femmes pour la période de 2023-2025. Son mandat prendra effet à compter du 1er janvier 2023.
Ce mercredi 8 juin, le Gabon a rejoint les 41 membres du Conseil d’Administration de l’ONU-Femmes, pour un mandat de trois ans (2023-2025).
En effet, élu par acclamations au siège dévolu aux États africains, cette élection est une reconnaissance de la part de la Communauté internationale de l’engagement du pays en faveur de l’égalité femmes-hommes et de la promotion des femmes dans l’espace public et aux plus hauts postes à responsabilité.
Les deux années écoulées, le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, et son épouse Sylvia Bongo Ondimba, se sont très fortement et personnellement impliqués auprès des parlementaires en vue de la réforme de certaines lois destinées à promouvoir l’égalité femmes-hommes et les droits des femmes. Un engagement contenu dans le programme « Gabon égalité », cité en exemple partout en Afrique.
Après 2018, ce retour du Gabon porte à trois le nombre de mandats brigués au sein du Conseil d’Administration, après ceux de (2013-2015) et (2016-2018).
Le Conseil d’Administration de l’ONU-Femmes est composé de 41 États membres, élus pour un mandat de trois ans par le Conseil économique et social des Nations unies, selon la répartition régionale suivante : Afrique (10), Asie et Pacifique (10), Europe de l’Est (4), Amérique latine et caraïbe (6) et Europe de l’Ouest et autres pays contributeurs (11).
L’ONU-Femmes est l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Porte-drapeau mondial des femmes et des filles, ONU Femmes a été créée pour accélérer les progrès dans la réponse apportée à leurs besoins partout dans le monde.
En Afrique subsaharienne, le Gabon est considéré, aux côtés de l’Ethiopie et du Rwanda, comme le pays qui œuvre le plus en faveur de l’égalité femmes-hommes.