Dans sa dernière édition, parue ce mercredi 15 juin, La Lettre du Continent a laissé échapper un secret jusque-là bien gardé dans les milieux diplomatiques gabonais. C’est la fin d’un chapitre dans l’Histoire de l’Afrique francophone en général et du Gabon en particulier.
Comme annoncé un peu plus tôt en début de cette année, la candidature du Gabon au Commonwealth sera officialisée lors du Sommet des Chefs d’États le 23 juin à Kigali, capitale du Rwanda.
Le Gabon et le Togo feront ensemble leur entrée dans le Commonwealth. Leur adhésion, dépendant de l’avis du Gouvernement australien, avait été retardé en raison des élections qui s’y déroulait.
C’est une réussite de plus que nous devons au Président Ali Bongo Ondimba, qui a tout mis en œuvre pour que la candidature du Gabon trouve une issue favorable. Alors que la procédure d’adhésion au Commonwealth dure en moyenne dix ans, le Gabon a bouclé la sienne en moins d’un an !
Pour y parvenir, le Gabon a dû se conformer à une série de critères en matière économique, environnemental, de respect des droits de l’Homme, etc.
L’adhésion du Gabon, et du Togo, deux pays francophones, à la grande famille anglophone du Commonwealth, constitue un tournant géopolitique majeur.