Co-organisé par les Nations unies et l’Union africaine, la Semaine Africaine du Climat a débuté ce lundi 29 août à Libreville en présence du Chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba.
Cet événement, qui regroupe les dirigeants et représentants de la société civile, est, selon l’ONU-Climat, une « étape-clé » avant la COP 27, la conférence sur les changements climatiques prévue en novembre en Égypte.
En effet, pendant quatre jours à compter de ce lundi 29 août, représentants de gouvernements, dirigeants du secteur privé, organisations de développement, jeunes et membres de la société civile se retrouveront pour discuter des solutions d’action climatique à mettre en œuvre à l’échelle continentale.
Entre autres enjeux, il s’agit notamment pour les pays africains de définir une position commune en vue de la COP 27 prévue dans quelques semaines, en novembre prochain, en Egypte.
Le choix porté sur le Gabon afin d’accueillir la Semaine Africaine du climat n’est pas dû au hasard. Avec 88 % de son territoire recouvert par la forêt équatoriale, l’un des deux poumons verts de la planète, le pays est en première ligne dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le Gabon est considéré, avec le Costa Rica, comme le pays le plus positif en carbone, c’est-à-dire qui absorbe le plus de CO2 par rapport à ce qu’il n’en émet.
Un résultat qui s’explique par la géographie mais aussi par le volontarisme des dirigeants. Le président Ali Bongo Ondimba est, de longue date, un fervent défenseur de l’environnement. Son ministre Lee White, a consacré sa vie à la défense des forêts.
Cette implication au plus haut niveau de ses dirigeants vaut aujourd’hui au Gabon une reconnaissance internationale. Le jour de l’annonce de l’accueil par le pays de la Semaine africaine du climat, le président Ali Bongo Ondimba n’avait d’ailleurs pas manqué de souligner sur son compte Twitter qu’il s’agissait de « la reconnaissance du rôle décisif joué par (le Gabon) dans la lutte contre les dérèglements climatiques ».