Dès l’annonce de la déclaration du Premier Ministre, le commun des mortel s’attendait à sa démission. Cette rumeur, nourrie et propagées sur les réseaux sociaux a été relayées par plusieurs médias proche de l’opposition.
La suppression du Ministère des Travaux Publics et son rattachement direct à la Primature, témoignent de l’ « entière confiance » d’Ali Bongo Ondimba à l’égard de Rose Christiane Oussouka Raponda.
Ce lundi 12 septembre, à travers la déclaration faite par le Chef du Gouvernement, Ali Bongo Ondimba a réaffirmé sa confiance à Rose Christiane Ossouka Raponda.
En effet, les attributions du Ministère des Travaux publics qui vient d’être dissout ont été remis à la gestion de la Primature.
De plus, elle a également été le porte-parole de cette décision prise par décret présidentiel. « C’est un signe, subliminal mais tangible, que le chef de l’Etat compte se reposer sur le premier ministre actuel pour poursuivre son action », explique un fin connaisseur des arcanes politiques gabonaises.
Lors d’une réunion entre le Président et le Premier Ministre au Palais Rénovation le 9 septembre, la décision de supprimer le Ministère des Travaux publics avait été actée. Puis, Rose Christiane Ossouka Raponda s’est rendue sur le terrain, en l’absence du Ministre des TP, pour constater l’état d’avancement de certains chantiers routiers.
Était-ce la sonnette d’alarme qui annonçait le glas du règne de Balonzi?
Une source proche de la Présidence de la République a confié : « Rarement ces dernières années, le Chef de l’État n’a fait autant confiance à un premier ministre. C’est quelqu’un de bosseur et d’intègre. C’est aussi quelqu’un qui n’est pas duplice ; autrement dit, qui roule d’abord pour elle et ensuite pour le collectif. Ce qui est loin d’être le cas de tous, y compris au sein du gouvernement. Le président le sait. C’est pourquoi il n’est pas près de se séparer du chef du gouvernement actuel dont il dit, en public comme en privé, beaucoup de bien ».