Les États-Unis et plusieurs autres pays, avaient demandé un débat sur le traitement des Ouïgours dans le Xinjiang.
En effet, une dizaine de pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, avaient demandé que le Conseil organise un débat sur la région autonome Ouïghoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, où Pékin est accusé de crimes contre l’humanité.
Cependant, ce jeudi 6 octobre, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a refusé de débattre de la situation en Chine par voie de vote : 19 voix contre, 17 pour et 11 abstentions.
Président en exercice du Conseil de Sécurité de l’ONU pour le mois d’octobre et membre du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, le Gabon a voté contre.
Un diplomate gabonais a expliqué que : « Nous ne sommes pas favorable à la tendance actuelle qui tend à faire de la question des droits de l’Homme une arme politique pour régler des comptes. Ces sujets sont trop importants et trop sensibles pour faire l’objet d’une instrumentalisation.
Comme au Conseil de sécurité et dans toutes les instances internationales où il siège, le Gabon, conformément aux indications données par le président Ali Bongo Ondimba, s’efforce de promouvoir le dialogue et à la recherche de solutions consensuelles pour régler les problèmes. Indexer tel ou tel conduit souvent à une impasse ».
Selon le même diplomate : « pour nous, l’efficacité est plus importante que le symbole ».