Le Conseil des Ministres qui s’est tenu le jeudi 13 octobre 2022 a adopté le projet de budget pour 2023 en hausse et équilibré en dépenses et en recettes.
Nos confrères de LaLibreville ont dressé la liste des huit principaux éléments qu’il faut retenir de ce projet.
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- Un projet de budget à l’équilibre (sans déficit). Celui-ci est équilibré en ressources et en charges à 3 602,3 milliards de FCFA. Ce qui est cohérent avec la volonté du gouvernement gabonais de ne pas creuser les déficits afin de réduire l’endettement du pays d’ici deux ou trois ans en deça des 50 % du PIB.
- Un budget en hausse. 3 602,3 milliards de FCFA en 2023 contre 3 295,6 milliards de FCFA en 2022, soit une hausse de 306,7 milliards de FCFA (9,3 %) résultant principalement des mesures prises afin d’augmenter les recettes fiscales. « L’optimisation de la mobilisation des recettes (passe par) l’élargissement de l’assiette fiscale, la digitalisation des services et la suppression des exonérations d’impôts, droits et taxes non-autorisés par la loi », indique le communiqué final du Conseil des ministres.
- Un projet de budget fondé sur une hypothèse de croissance de 3,1 %.
- Des recettes budgétaires en hausse. De l’ordre de 2 345,2 milliards de FCFA, contre 2 239,4 milliards de FCFA arrêtés dans la Loi de finances rectificative. Ce qui représente une hausse de 105,8 milliards de FCFA, résultant essentiellement de l’accroissement du niveau des recettes fiscales.
- Des ressources de trésorerie et de financement en hausse. Elles sont évaluées à 1 152,9 milliards de FCFA contre 960,1 milliards de FCFA en 2022, en hausse de 192,8 milliards de FCFA.
- Des dépenses budgétaires contenues. Evaluées à 2 124,5 milliards de FCFA contre 2 102,2 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative de 2022, elles sont en très légère hausse de seulement 22,3 milliards de FCFA, imputable principalement aux charges financières de la dette.
- Ces dépenses seront, sur la partie investissement, affectées pour l’essentiel aux actions et projets contenus dans le plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise (PAT). Une bonne part sera également dédiée à l’amélioration de l’offre dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle, de la santé, de l’eau et de l’énergie, et la poursuite des efforts visant à développer les infrastructures routières.
- Ce projet de budget prévoit également les dépenses nécessaires pour couvrir l’organisation des échéances électorales prévues en 2023, ainsi que les recommandations issues du débat d’orientation budgétaire de juin 2022. »
Le projet de loi de Finances adopté et validé par le Conseil des Ministres sera transmis au Parlement qui va l’examiner puis le voter, afin que le président de la République puisse le promulguer avant le 31 décembre prochain.