Afin de les protéger contre d’éventuels pêcheurs, des garde-côtes ont été dépêchés sur les côtes africaines pour assurer la sécurité des baleines à bosse qui quittent l’Antarctique pour se reproduire sur les côtes africaines entre juin et octobre.
En effet, chaque été, le Gabon abrite l’une des plus grandes populations de baleines à bosses. Au mois de juin, elles sont des milliers à quitter l’Antarctique, direction les eaux chaudes des côtes africaines. Les cétacés s’installent au large de Madagascar et du Gabon pour se reproduire, puis repartent en septembre avec leurs petits.
Au large du Gabon, l’un des meilleurs sites au monde pour les observer, un guide accompagne un groupe de touristes parisiens à la recherche de baleines à bosse. La première est à quelques mètres du bateau.
Dans l’optique d’agrandir les réserves naturelles marines et pour préserver ces animaux, le pays a mis en place 20 zones maritimes protégées par des éco-gardes.
La mission du jour, pour l’une des équipes : vérifier qu’il n’y a pas d’intrus dans la réserve, et recenser les baleines. « Pour mieux protéger un animal, la première chose c’est de savoir combien ils sont », explique Régis Kema-Kema, chercheur de l’Agence des parcs nationaux gabonais. Pour que le spectacle continue, le Gabon s’est fixé un objectif : agrandir les réserves naturelles marines et protéger intégralement 30% de ces eaux d’ici 10 ans.