Le chroniqueur Azizet, dans une de ses traditionnelles publications, est revenu sur la rentrée politique du Parti Démocratique Gabonais (PDG)dans la province de l’Estuaire, mettant en relief des supposés dysfonctionnements dans l’organisation et le déroulement de ce grand rendez-vous.
Comme dit la maxime « la perfection n’existe pas », certes, il ne faut point nier la réalité. Pour le cas en l’espèce, force est de reconnaître la forte mobilisation des hiérarques du PDG pour le compte de l’Estuaire pour la réussite de cet événement aux côtés du Secrétaire Général du Parti, Steeve Nzegho Dieko.
Contenues dans ce que l’on pourrait difficilement qualifier d’article de presse, ce condensé d’inepties trouve sa source dans une frustration qu’il aurait vécue le 22 octobre au pavillon Dorian à Owendo.
Que s’est-il réellement passé ?
Aux alentours de 14h ce samedi 22 octobre 2022, l’intéressé s’est présenté à l’équipe de relation presse pour percevoir le perdiem dédié aux journalistes venus couvrir l’événement. Cependant, après vérification du fichier, il s’est avéré que M. Azizet n’avait ni été invité, ni accrédité par l’équipe presse. Il ne figurait même pas sur la liste additionnelle constituée par les confrères non conviés, mais qui avaient effectué le déplacement d’Owendo et s’étaient fait enregistrés auprès de l’équipe.
Un membre du comité d’organisation a déclaré qu’« Il n’avait pas couvert l’événement puisqu’il est venu presqu’à la fin, néanmoins, nous lui avons tout de même proposé quelque chose, ce qu’il a accepté dans un premier temps. Au moment de l’émargement, voyant ce que les autres ont perçus, il s’est rétracté avant de solliciter l’intervention d’un conseiller à la Primature afin que nous revoyions le montant proposé. Ce à quoi nous avons opposé une fin de non-recevoir par principe d’équité à l’égard des journalistes qui ont effectivement couvert la manifestation ».
Cette pratique journalistique, dans notre pays, qui tronque l’objectivité et foule aux pieds les valeurs cardinales de la profession qui imposent que « vérité, la rigueur et l’exactitude, l’intégrité, l’équité et l’imputabilité » soient les maîtres-mots devrait désormais cesser.