Le Ministère de la Communication, à travers un communiqué de presse daté et diffusé le 14 novembre, a mis en garde la presse à sensation sur la tentative de polémique autour de la subvention aux médias.
En effet, le Ministre de la Communication, Pascal HOUAGNI AMBOURHOUET, a tenu à apporter des précisions, tout en se désolidarisant de cette fake news qui prétendait que la Présidence de la République avait fixé des directives « vengeresses » dans l’attribution de cette subvention.
Découvrez l’intégralité du communiqué de presse diffusé par le Ministère de la Communication :
« Dans le cadre de sa politique de promotion de la liberté d’expression, le Gouvernement de la République a institué, conformément à l’Article 166 du Code de la Communication, la Subvention d’aide à la presse. Comme de coutume, la Commission relative à cette subvention a siégé, pour l’exercice 2022, et établi des critères d’éligibilité des organes de presse. Au terme de ses travaux, sur les 73 dossiers soumis à l’examen des commissaires, 45 ont été déclarés éligibles dans différentes catégories de médias.
A la suite de ces travaux, une certaine presse, dans un exercice polémique, accuse certains hauts responsables de mainmise et de règlement de comptes dans la sélection des organes de presse éligibles. Il convient de souligner, qu’en application de l’Arrêté N°00062/MCEN/SG/DCAJ/2021 du 4 octobre 2021, l’examen et la validation des dossiers y relatifs relèvent des prérogatives du Ministère de la Communication, qui définit les procédures et les critères d’obtention de cette subvention, sous réserve des orientations des administrations associées.
Il est donc vivement recommandé aux médias de savoir raison gardée, surtout sur des dossiers dont ils n’ont pas forcément tous les éléments d’appréciation.
Le Ministère de la Communication, dans sa mission de garantir la viabilité des entreprises de presse, demeure à l’écoute, invite au bon sens et à l’apaisement. »
Ce que nous pouvons retenir de ces parutions est que cette tentative de polémique crée par une certaine presse, met surtout en lumière les relations troubles entre les véritables auteurs des éléments de langages tapis dans les administrations et des mercenaires de la plume qui sont prêts à tout écrire tant que cela leur donne l’impression de faire du tort à certains responsables publics.